En dépit des défaites contre Arsenal et Dortmund, Elie Baup estime que l’OM a encore son mot à dire dans cette phase de poules. Mais à condition de réussir << un gros coup >>, mardi soir au Vélodrome face à une redoutable équipe de Naples. Publié le 22 Octobre 2013, à 08h10 MARSEILLE BAUP
Elie Baup, dans quel état d’esprit votre groupe aborde-t-il ce match contre Naples ?A l’image de ce qu’on a fait en deuxième mi-temps à Nice, notre groupe affiche beaucoup de combativité et d’adhésion dans le travail. C’est important à mes yeux d’avoir cet état d’esprit pour redresser la situation.
Qu’attendez-vous de votre équipe ?On a perdu les deux premiers, il faut réussir un gros coup demain pour espérer mais pour espérer, il faut faire le coup. On sera aussi tributaire de ce qu’il se passe sur les autres matchs.
Comment avez-vous trouvé cette équipe de Naples contre Rome ?J’adresse un clin d’œil à Rudi Garcia qui fait un parcours extraordinaire en Italie. Naples a produit un très beau match, a eu des occasions et le score aurait pu être différent. Naples a fait un gros match, même si ça n’enlève rien à la victoire de l’AS Rome.
« Naples est très efficace sur attaques rapides »
Votre équipe souffre-t-elle d’un problème en attaque selon vous ?L’important à mes yeux, c’est d’amener beaucoup de monde dans la surface et d’avoir ces occasions. Mais une notion de confiance doit aussi se mettre en place, car le réalisme est lié à la confiance.
Quel est votre regard sur cette équipe de Naples ?Hamsik, Insigne, Higuain ou Pandev sont très réalistes et capables d’amener des attaques rapides. C’est une équipe qui défend très bien, qui est capable d’amener des situations de jeu et est très efficace sur attaques rapides.
Quelle importance a ce match par rapport à l’avenir de l’équipe et à votre futur ?Il est important de croire à une éventuelle qualification. Nous avons encore l’espoir de faire un résultat. On se limite à cet espoir et on met toutes nos forces pour le match qui vient.
« Une certaine naïveté »
Que retenez-vous des deux défaites avec Toulouse contre le Liverpool de Rafael Benitez en 2007 ?On s’était qualifié avec Toulouse avec beaucoup de courage et on avait affronté une équipe de Liverpool qui dominait sur l’Europe. Le résultat était l’écart réel.
Avez-vous un message à faire passer à vos supporters ?Il faut saluer nos supporters qui nous soutiennent et nous accompagnent dans ce stade. Il n’est pas encore terminé, mais c’est déjà extraordinaire. Nous avons vraiment envie de leur donner du bonheur.
Quels sont les enseignements que vous tirez de ces deux premiers matchs de Ligue des Champions ?Sur les 95 minutes, il faut commettre le moins d’erreur possible et avoir le maximum de concentration. Nous avons eu des temps très forts sur les deux premiers matchs mais nous avons payé une certaine naïveté. J’espère que l’expérience de ces matchs va nous permettre de gommer ces fautes.
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